DONNER’S DYKE
En 1677, un mur a été construit à travers le bassin par Robert Raitt de Snawdon, dans l’espoir que “la mer soit à jamais fermée”. Le plan était de drainer et de récupérer la moitié nord du bassin pour l’agriculture.
Cependant, quelques mois après sa construction, le mur a été détruit lors d’une violente tempete. “les vents se sont levés dans un ouragan, la pluie est tombée, la marée est venue gronder à travers le détroit, et la paisible brulure de Tayock qui coule lentement à travers les marrais sablonneux (…) a gonflé, s’est levée et s’est précipitée en crue pour rencontrer sa plus grande voisine la mer. Dans la fureur des eaux, la digue s’est éffondrée, et avec elle les plans de ses créateurs. “
Violet JACOB, écrivain et poète

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Certains ont imputé la chute du mur de sable mouvant, mais d’autres pensaient que c’était une sorcière locale, Meggie Cowie, qui avait déclenché la tempête en enfonçant son doigt dans la digue.
Les vestiges de Donner’s Dyke sont encore visibles à marrée basse, bien que de nombreuses pierres aient été enlevées. Certaines ont servi à ériger des crosses de tir, et d’autres ont été intégrées aux maisons des grands marchands de la ville.
SALINES ET PONEYS
Les salines, autrefois utilisées pour la production de sel, offrent désormais des bassins peu profonds aux canards et aux échassiers, avec l’aide de certains poneys des Highlands.
Au 14ème siècle, Montrose était le 2ème site d’exportation de saumon en Écosse, et le sel était nécessaire pour conserver le poisson dans les barils. Il a été produit en capturant l’eau à marrée haute et permettant l’évaporation naturelle de concentrer le saumure avant de faire bouillir l’eau restante.
Lorsque le centre d’accueil a ouvert ses portes en 1995, la végétation avait empiété sur les salines a été enlevée pour ré-exposer les bassins peu profonds utilisés par les canards et les échassiers pour se nourrir, se percher et nicher. Cette végétation est vite revenue et a de nouveau asséché les mares, elle a donc été retirée de nouveau en 2008.
SAUVAGE
Certains tirs de sauvagines ont lieu à l’extrémité Ouest du bassin de Montrose. Cette pratique est soigneusement controlée et surveillée par des rangers, pour garantir qu’elle soit à la fois légale et durable.
La chasse à la sauvagine dans le bassin de Montrose est une tradition de longue date, car le public a le droit de chasse sauvagine sur l’estran eb Ecosse. Dans les années 1960, l’association locale de chasse à la sauvagine, qui estimait que la pression de cette activité entrainait une diminution du nombre d’oies sauvages dans l’estuaire, a contacté le conseil régionale d’Angus pour créer la réserve naturelle locale, qui est entrée en vigueur en 1981. Cela a permis d’étendre l’activité de la chasse à la sauvagine. Gérée par un système de permis, une zone de sanctuaire a été crée ou aucun tir n’est autorisé. Suite à cela, les années suivantes, le nombre de sauvagines fréquentant la réserve a augmenté.
Le nombre d’oies à bec court est surveillé tout au long de l’hiver. Les résultats de ces enquêtes contribuent au recensement national , ce qui permet d’évaluer la population d’oies reproductrices d’Islande. A son apogée, le bassin accueille environ 20% de la population mondiale d’oies à bec court.
LE BASSIN AUJOURD’HUI
Au bassin de Montrose, nous accueillons des personnes de tous ages- experts en faune et novices. Notre objectif est de transmettre le respect et l’appréciation de la magnifique faune locale, à chaque visiteur.
Il y a beaucoup de choses à voir et à faire autour du bassin. C’est un endroit idéal pour observer les oiseaux et les phoques. Ce paysage attire également les photographes, les artistes, les historiens et les botanistes. Les marins et les canoéistes profitent des eaux du bassin et le club de pêche local pêche dans la rivière du printemps à l’automne.
Nous pensons que nous avons tous un rôle à jouer dans la protection de l’environnement. C’est pourquoi la promotion de la jouissance durable du bassin est un sujet qui nous tient particulièrement à cœur. Qu’il s’agisse d’économiser de l’eau, de recycler, d’entretenir un jardin respectueux de la faune ou de faire des choix de consommation durables… chacun peut faire quelque chose pour protéger l’avenir du patrimoine naturel si spécial de Montrose. Nous serions ravis de partager avec vous, en donnant quelques informations ou conseils. Demandez au personnel de l’accueil si vous souhaitez en savoir plus!